Transi par le froid, Loeg avait revêtit sa plus épaisse fourrure. Le vieil homme peinait à traverser le village pour se rendre à la maison commune, luttant contre un vent puissant qui charriait les premiers flocons. Bien loin le temps où il pouvait passer plusieurs semaines en pleine nature ! Le ciel était compact et laiteux, comme au cœur de l’hiver. Pourtant, l’été venait juste de se finir ; un été tiède et sec. Était-ce un nouveau signe ? Les intuitions funestes du demorthèn étaient-elles sur le point de s’accomplir ?
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